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26 juillet. Je ne pouvais pas résister la tentation de buller cette photo que je viens de recevoir, qui renvoie au salon aux Vans en mars, car il s'agit de deux membres de la chorale dont je suis membre !


25 juillet. Eh bien je suis bien contente, ma nouvelle a été publiée aujourd'hui dans La Tribune. Petit clin d'oeil à la Faraça, je me demande si des membres de l'association lisent la Tribune, surtout ceux appartenant au groupe du théâtre, et s'ils vont s'en rendre compte ! Le contenu du mot qui figure dans la nouvelle est un extrait de la pièce qu'on répète, et j'ai construit la nouvelle autour de cela. Mais les choses ne se passent pas comme ça dans la pièce, quand même!

J'ai reçu ce matin un mail de Michel Rigaud qui me félicitait sur cette nouvelle. "Voilà un texte bien écrit, d'une plume qui ne manque pas d'imagination, dans façon d'intrigue bien construite," dit-il. "Un texte dans lequel l'humour est présent. On lit cette courte prose avec intérêt, et son dénouement crée la surprise. On se régale ! Oui, vraiment, Frances, mes compliments." Cela me fait beaucoup de plaisir venant de lui, auteur de pas mal de livres sur l'histoire de la  2ème guerre mondiale en Ardèche, et doyen du Cercle des auteurs ardéchois. Je l'ai remercié, bien sûr. Michel est le premier auteur local que j'ai lu, j'ai acheté un livre lorsque je suis venue en vacances en début des années 1990, qui parlait du massacre en 1944 à Thines, un village dans les environs. Je ne savais pas que quelques années plus tard j'allais commenter ses livres pour La Tribune en tant que correspondante locale, ni, surtout, que j'allais le rejoindre dans le Cercle, moi-même, comme auteur. Et maintenant c'est un bon ami que j'aime beaucoup.


22 juillet. Première des soirée nocturnes à Joyeuse hier. Il avait plu pendant la journée mais ça semblait s'éclaircir dans l'après-midi. Mais pour éviter tout danger, nous nous sommes installés dans le château, dans diverses pièces.On était neuf. Heureusement ! Qu'est-ce qu'il a plu vers 19h ! Une vraie douche - qui a douché le reste de la soirée. Dommage, car tout avait bien commencé. Beaucoup de monde intéressé et qui achetait. Cela promettait. 

J'ai rencontré une famille binationale : une Ecossaise et son mari français qui parlait anglais avec un accent écossais. Impossible de deviner qu'il était français. De temps en temps il y avait un "je ne sais quoi", mais à part ça. Super ! Leur fils n'était pas encore bilingue, mais je sais d'expérience que ça ne marche pas toujours, n'est-ce pas, il faut y travailler. Lui aussi s'est demandé d'où je venais car il y avait un "je ne sais quoi" dans ma façon de parler le français. Puis il se sont rendus compte, bien sûr. En plus mon nom de famille est écossais (!) En tout cas, ils étaient intéressés et ont pris ma carte - malheureusement ils n'avaient pas de monnaie. Même chose pour une dame qui venait de la Martinique. Je vais me renseigner pour savoir si les livres peuvent être envoyés en Martinique avec le prix utilisés pour les livres édités en France, comme on peut en Europe et même au Royaume Uni. Je lui ai dit de me contacter à travers mon site. 

Reste à savoir comment auraient été les choses si la pluie n'était pas venue. Ceux qui vont dimanche prochaine vont le savoir. Moi, je suis au Pompidou, mais je serai de retour à Joyeuse le 4 août.

Magnifique arc-en-ciel après la pluie.


10 juin. Bonne séance de signatures hier soir, tant mieux ! Le marché nocturne n'est pas le meilleur moment de faire cela. Beaucoup de touristes qui passent, passent, passent. Mais hier soir, j'ai vu aussi pas mal de gens que je connaissais, et puis plusieurs touristes se sont arrêtés aussi. Les ventes ont été satisfaisants. Evidemment, même si j'étais là principalement pour le nouveau bouquin, "Jalès" a eu du succès. Les deux livres ont rivalisé en quantité de ventes. Le recueil de nouvelles a également attiré l'attention de certaines personnes, et une personne va l'expédier à sa fille aux USA pour utilisation dans les cours de français qu'elle donne. Eh bé ! Il y avait un bon petit groupe de rock qui animait la place pas loin, ça donnait envie de danser. Bonne musique.


6 juin. Eh bé, quel cirque à la Poste pour poster le colis en Angleterre. Oui, Helen Rogers avait commandé deux livres, dont le nouveau. Le prix spécial pour livres produits en France marche aussi pour le Royaume Uni, tant mieux. Mais bon sang, le Brexit nous embête un max pour ce genre d'envoi. Il fallait le faire avec un appli Smartphone, donc la fille au guichet m'a donné le sien, évidemment, et un autre client a fini par tout faire. Pas moyen pour moi. Cela a pris un temps et ensuite ça n'a pas marché ! Tu parles ! Donc la fille a tout refait sur son grand ordi de la Poste et ça a pris encore du temps, la queue derrière s'allongeait. Tu parles, 5 minutes avec le papier, je pense que j'ai monopolisé le monde pour une demi-heure. Faut le faire ! Et c'est censé être le progrès ? Faites-moi rire. A quand le papier de nouveau ?!!! Mais enfin, c'est parti.

Oh, le correspondant n'avait pas annoncé ma signature ! Je pense que je vais devoir envoyer l'annonce directement au journal pour août. Quand même ! Ce n'est pas bien. Il avait bien annoncé la signature du samedi. Pourquoi pas la mienne, je me demande.


27 juin. Pub pour mon livre dans la Tribune d'aujourd'hui, comme convenu. C'est bien. J'espère que le correspondant annoncera ma séance de signature dans les "à noter" des Vans la semaine prochaine. Il n'a pas répondu à mon mail.


17 juin. Les Estivales de Joyeuse ont lieu. Je me demandais si elles allaient être organisées, comme on l'avait prévu l'an passé. Un coup de fil de PAC m'invitant à y participer. C'est donc chose faite. Elles ont lieu tous les dimanches de 18h à 23h. Je suis inscrite pour les 21 juillet, et les 4 et 18 août.


15 juin. J'ai loupé l'occasion d'avoir une signature pour le 6, elle est déjà prise. J'ai donc réservé une place le mardi 9 juillet au marché nocturne, puis le samedi 3 juin au marché hebdomadaire. Si jamais j'ai les livres le 2 juillet, je pourrais tenter aussi une signature ce jour-là. Je le lui ai dit, donc si elle n'a personne, je tenterai le coup.


14 juin. Voilà, tout est fait. J'aurai le livre la première semaine de juillet, juste avant la 2ème tour des élections législatives. Je vais voir pour une signature à la Belle Hoursette le samedi 6. C'est la quatrième couverture qui paraîtra.


6 juin. La couverture est revenue de l'imprimeur. 3 versions. Mais je ne l'aime pas. Le titre n'est pas visible, et normalement cela doit taper dans l'oeil. Mon nom n'est pas visible non plus. Je les ai contactés pour le dire et j'ai proposé l'image avec le titre en jaune déjà montrée. Puis j'ai réfléchi et j'ai proposé un autre avec le titre toujours en noir, mais sur fond coloré avec le drapeau français. Et là le titre en noir ressort comme il faut. Ainsi que mon nom. Après tout, l'histoire traite de la France, n'est-ce pas ? Pour l'instant je n'ai pas de retour. Il va falloir que je téléphone.


31 mai. Eh bien, j'ai tout envoyé à l'imprimeur. J'ai pris la deuxième image. Je l'ai même transformée un peu pour ressembler plus à une bande dessinée - cela met plus en valeur la forme des pierres - et j'ai envoyé les deux versions. Elle verra bien laquelle est la meilleure. Donc voilà.

Maintenant il va falloir vraiment me concentrer sur l'histoire qui se déroule pendant la 2ème guerre mondiale.


26 mai toujours. Hier j'étais à Bagard pour un salon du livre. Beau temps, après un temps vraiment moche vendredi où il a plu des cordes à Banne et même lâché un as de grêle sur Brahic, grêle qui n'était toujours pas fondu le lendemain matin lorsque je suis partie pour le salon. Les organisateurs de ce salon avaient organisé un jeu de questions de culture générale pour enfants et adultes. Les visitors devaient passer par tous les auteurs. Il fallait présenter nos livres avant de poser les questions. Malheureusement, les visiteurs n'étaient nullement intéressés par nos livres, mais vraiment pas du tout. Surtout les enfants qui n'avaient qu'une envie : remplir leur fiche et la faire valider pour gagner des bons d'achat quelque part. Quand la dame m'avait demander de préparer des questions, je lui ai dit qu'il aurait été mieux de faire des questions concernant les livres. "Oh on a fait ça l'an dernier," me dit-elle. Peut-être bien, mais il y a un tas de choses qu'on peut faire qui inciteraient les gens à s'intéresser plutôt aux livres des auteurs !!! C'est quand même un salon du livre. Je vais faire un petit mail. Je peux dire  que nous n'avons pas apprécié l'attitude des visiteurs. Donc nous n'avons vraiment pas beaucoup travaillé. Pas du tout en ce qui me concerne - et je n'étais pas la seule. Même les gens qui ne faisaient pas le jeu n'étaient pas intéressés. Il y en a même une qui m'a demandé où se trouvait le vide grenier et quand je lui ai dit "venez voir nos livres", elle a secoué la tête et est partie. Bon, nous, on a bien discuté entre nous, le repas à midi était fourni et était bon, ça n'allait pas au niveau de ce jeu.

26 mai. Eh bien la "leçon" à la médiathèque n'était pas bonne. L'animateur n'a pas répondu à mes attentes et donc je ne sais toujours pas comment faire fonctionner FB. Pour lui FB est caduc et personne ne l'utilise. Il faut que je me mette sur Tiktok, WhatsUp et d'autres logiciels qu'on utilise sur les smartphones. Sauf que je n'ai pas de smartphone. Et même de faire des vidéos sur YouTube. Il était en fait très négatif concernant tout ce que je faisais ou voulais faire. Rien n'était ce qu'il fallait. Il avait son idée et il n'allait pas m'aider avec les miennes. Il aurait pu quand même me dire comment utiliser FB, même s'il pense que c'est caduc. J'aimerais bien savoir si c'est vrai, car j'ai l'impression que beaucoup de monde l'utilise - du moins autour de moi. Je n'ai pas apprécié.


22 mai. Eh bien, il m'est venu à l'esprit que ce serait une bonne idée de transformer mes textes en e-books, surtout pour les livres du début dont je n'ai plus d'exemplaires en stock ou bien on ne peut plus les avoir. J'ai téléchargé un logiciel pour le faire qui s'appelled Calibre et j'ai réussi à transformer en deux formats, un pour les kindle et l'autre pour un autre. J'ai envoyé les deux formats à ma soeur, qui a un kindle, mais elle ne peut pas les ouvrir. Eh bien, j'ai découvert aussi que je peux les lire sur mon portable, mais pas sur la tour qui n'a pas Calibre. Donc pour les lire il faut télécharger le logiciel. Ce n'est pas très bien, à mon avis. Ce n'est donc pas la réponse que je cherche. Bon, ce n'est rien de télécharger le logiciel, c'est gratuit. Mais bon....

Demain je vais à la médiathèque suivre un cours sur comment utiliser Facebook. Eh oui, je n'arrive à rien avec ça. Je ne le comprends pas du tout. Nulle que je suis ! Comme ça, je pourrais mettre mes livres et tout ça là-dessus. C'est censé être bien pour la publicité, me dit tout le monde. Je ne mettrai rien d'autre.

J'hésite sur la couverture de mon prochain livre. Laquelle est la meilleure, je me demande.

 


17 mai. Le livre est terminé et a été relu par Dolorès, une amie qui a été bibliothécaire. L'image sur la couverture ne sera pas celui d'origine. Le titre reste "Le cousin français", mais Dolorès m'a dit qu'il fallait plutôt mettre une image de Païolive. Ce que je fais, donc. Les gens du coin devraient le reconnaître, dit-elle, et cela suscitera de l'intérêt. 

J'attends mes nouveaux ISBN afin de lancer l'impression. Donc, espérons que je l'aurai d'ici fin juin. Trop tard pour les 2 salons à venir, mais tant pis, c'est comme ça.

Maintenant il faut m'atteler à mon livre sur la seconde guerre mondiale.


2 mai. J'ai réfléchi à un titre. J'ai trouvé ceci, mais est-ce parlant ou attirant ? Un collègue m'a dit hier qu'il faut demander l'avis de quelques personnes. Donc je vais faire cela ! Quant au devis pour le recueil, cela va s'avérér trop onéreux de faire sortir deux livres, donc je privilégie celui-ci, le recueil peut être fait à un autre moment. Il faut que j'obtienne un ISBN pour tout ça. Et maintenant, il faut aussi me concentrer sur le roman tiré de l'histoire de mon père.

Oh oui, et hier, au salon de Villeneuve de Berg, j'ai rencontré quelqu'un qui voudrait que j'écrive son histoire. On va voir comment on peut faire cela. Une première expérience. Remarquez, je passe mon temps à essayer de persuader Heidi de raconter sa vie. Je suis sûre que les gens de St Paul se rueraient sur le livre, car vraiment, sa vie vaut la peine d'être connue. Elle dit que non, mais pour moi et pour les gens ordinaires autour d'elle, ce qu'elle a vécu sort carrément de l'ordinaire, dans un monde que nous autres ne connaissons pas du tout. Cela vaut la peine d'être raconté.


24 avril. Eh bien, j'ai fini le livre basé en 2060. Maintenant il faut le faire vérifier par quelqu'un. J'hésite entre au moins deux personnes.

J'ai aussi demandé un devis pour sortir quelques exemplaires du recueil uniquement en français, suite à des remarques de visiteurs lors de salons. Faire quelque chose en bilingue n'est peut-être pas une aussi bonne idée qu'on peut penser !


11 avril. J'avance bien avec le livre basé en 2060. Il me faut un titre quand même. J'ai eu quelques problèmes avec le déroulement. Faut dire que je me coince moi-même ! Ou bien mes personnages me coincent. Mais j'ai réussi à contourner les pièges, et j'ai même eu l'idée pour la fin. J'en avais une lors de la version écrite en 1980 mais j'ai voulu une autre et je n'étais pas sûr comment j'allais le faire. Et puis... ding ! l'idée s'est présentée.

Donc allons-y...


7 avril. J'ai encore réfléchi à ce blog et ce que je devrais y mettre, et j'ai fini par transférer certaines rubriques dans la section sur mes livres, surtout les rubriques concernante les livres terminés, mais non plubliés, car il n'y aurait pas tellement de changements les concernant. Je laisse donc le blog sur les idées que je peux avoir. J'ai aussi transféré la rubrique concernant les livres en cours, pourquoi pas ? 

Si quelqu'un a des idées sur son organisation, faut me les passer.


2 avril. Eh bien, je me suis attelée à ce blog et j'ai effectivement créé un tas de sous-rubriques. On peut donc y trouver un tas d'informations sur ce que je fais au niveau écriture.

Après avoir fait tout cela, il faudrait peut-être que je retourne à mes livres destinés à la publication.


26 mars. Bon, je commence un blog pour parler du cheminements de mes livres, dire où j'en suis, expliquer un peu de quoi ils parlent - surtout ceux que j'écris en ce moment.

   Mais avant cela, un peu de retour en arrière. Sur la page "Genèse de mes livres" jai parlé de ce que j'avais fait pendant l'été 2023, c'est-à-dire reprendre d'anciens textes écrits avec ma meilleure amie, Diane, afin de les revoir, les traduire en français et les mettre en forme en vue d'une éventuelle publication. mais, étant donné qu'il s'agit plutôt d'histoires de science fiction, j'hésite à faire l'investissement, car c'est difficile de les vendre. On n'aime pas la SF, me dit-on souvent. Pourtant les deux que j'ai sortis (Code Phénix et Le Survivant) ont plu à ceux qui les ont lus, une mersonne me disant même, "Magnifique". Merci beaucoup à cette pesonne.

   En fait, si on regarde bien la première de toutes mes publications, "Petits meurtres au jardin" qui a gagné en 2007 le prix ValléeLivres du manuscrit régional, organisé par les Editions GabriAndre (qui n'existent plus), il y a un nuage de SF qui plane. Le titre n'est pas de moi, qui voulais jouer avec les mots "terre" et "taire", et cela fait fait que les lecteurs ont pensé qu'il s'agissait d'un polar. Pourtant ils ont adoré, cela a eu beaucoup de succès. En fait, il s'agit plutôt d'un mystère autour du personnage principal et son chat, Noël et Gingembre, et les morts qui paraissent dans le livre ont été occis des décennies auparavant remontant à la surface de la terre au moment où Noel arrive au village. J'ai tenté lors de la suite que l'on m'a réclamée car je n'ai pas révélé d'où venait Noël ni qui il était. L'éditeur a de nouveau changé mon titre en "Petits meurtres en forêt", m'enfonçant dans la catégorie "polar". Pourtant, dans le troisième tome c'est clair que Noël et son chat relèvent de la SF - une SF douce, il faut le dire, je ne voulais pas froisser mes lecteurs. Mais ceux-ci ont aimé les livres. 

   J'ai quand même fait une paire de polars ("Meurtres aux Vans", devenu "La Mort pour conseil", "Requiem pour St Paul" et "On achève bien les auteurs"), mais il y a tout de même un côté moquerie légère dans ces histoires, ne serait que par le nom des inspecteurs ou du personnage principal. 

   Ensuite, j'ai écrit des livres qui n'avaient rien à voir avec du polar : espionnage, roman historique, récit, etc. Parfois il y a une touche de SF comme dans mon "préhistorique d'anticipation / anticipation préhistorique" autour de l'Aven d'Orgnac. Je n'ai pas de catégorie, ce qui m'importe, c'est l'histoire à raconter, je me fous du genre. 

   Et oui, lorsque j'écrivais avec mon amie Diane, nous ne faisions que de la SF parce que cela nous intéressait de créer des mondes et des sociétés, d'explorer des thèmes, des sujets tabous à l'époque - qui sont devenus depuis des faits de société acceptées. Nous étions en avance sur notre temps, surtout dans les années 1960. Nous avons commencé sur la Terre, pour ensuite voyager carrément ailleurs. L'espace nous intéressait, depuis le vol de Gagarin. Nous avons donc fait voler nos personnages au-delà du système solaire. Et nos histoires sont devenues complexes.

   Les deux que j'ai sorties remonte à ces temps de partage d'idées. Mais mon amie est décédée en 1994, et j'ai dû continuer toute seule - après un arrêt de quatre ans. J'ai continué à explorer des thèmes et des situations, pensant à elle.

   Et puis est arrivé l'an 2007 et j'ai basculé dans le monde "ordinaire" - tout en conservant une touche, selon l'histoire, de cette SF que j'aime et qui permet une liberté de pensée et d'imagination qui me convient.

   Je ne fais pas de la fantaisie, non, mes histoires ne sont pas peuplées de monstres, de robots, d'ET bizarroïdes, je considère que l'homme est déjà suffisamment monstrueux. Par contre, j'aime me demander "C'est quoi un être humain?" "Quand est-ce qu'on n'est plus un être humain?" Et je peux vous garantir qu'il y a ribambelle d'histoires à tirer de ces questions-là. Quand on regarde la diversité de l'humanité sur la terre - tout de même cantonnée dans le même schéma - et qu'on se rappelle que par le passé, certains peuples n'étaient pas considérés comme humain (!), comment ne pas se demander s'il n'y a pas d'autres façons d'être humain, d'autres capacités à avoir. Ne dit-on pas que nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau ? Alors, les 90 % restants pourraient servir à quoi ? Vu la diversité d'aspects physiques sur la Terre, n'y a-t-il pas de la place pour d'autres éléments ? D'ailleurs, dans un de mes gribouillages en solitaire, j'ai même pensé à une raison bien solide pour toute cette diversité sur la Terre. Cela tient debout. Faudrait peut-être que je continue cette histoire-là...  

   Donc, "Code Phénix" est une histoire d'espionnage, et "Le Survivant" traite la question d'identité. Et je n'ai pas oublié l'amour, des amours contrariés. Ni le suspens. Le fait que tout cela se passe dans un milieu intersidéral est secondaire, presque. Ce sont tout de même des histoires à la taille humaine.

   Et donc, pour revenir au présent, l'été dernier, je me suis amusée à mettre en forme un tas de romans. Ils sont finis, les couvertures sont faites, la quatre de couv aussi. Fin prêts pour publication. Et tout cela m'a fait un bien pas possible !

   Et si quelqu'un veut des détails sur ces tapuscripts, qu'il me le dise ! Peut-être même, je créerai des pages spéciales à l'intérieur de ce blog pour chacun - c'est une idée.